Au milieu de l’absence Dans la brume s’est déversé Un leste d’aveux galbés - Sous la candeur de ces paupières Mes yeux grimpent - Je te regarde Tout près de moi Si éloigné de nous - Le ciel s’incline Ne sachant retenir le jour Dors…et déjà nos mains se tendent Puis je devine Un peu, Pour toujours __________________________________________________ Un peu plus chaque jour De ces petits roulements de tambours La pluie se fendille à l'orée de ma bouche Tandis qu'un peu plus chaque nuit L'envers du décor nous précipite au chant des roseaux Du creux de ton épaule je ne garderai que mes os Trempés de ciel changeant et de terre caillée Sur mes genoux immobiles, Ce livre posé au repos Ne me dis rien qu'il faille, Tout contre ma peau Je plisse à la lumière Ne me dis rien qu'il faille taire Tant que je bute encore sur les maux - |
Que vas-tu faire de nous Alors que nos yeux chopent le vent qui se lève Laquelle de ces collines vas tu gravir Nue - comme l'éclair étendu sur la grève... __________________________________________________ A chaque pierre un édifice A chaque édifice une prière . . . Ce que - ce qui - ce quoi - Je le prends - je le jette Je balaye les plaines Je le vide, je l'extirpe, je l'arrache... Je me calme, Je me calme, Je me balance Je m'en balance Jeu A pieds joints Dans les flaques Au dessus du sol, au dessus, Une bulle de miroir d'eau |