En jets de pierres gronde le tonnerre ! __________________________________________________
Agenouillé, perdu d'asile en son tertre, les pupilles dilatées à l'essence d'une fin de siècle fébrile, au désert d'abondances dépouillées, le misanthrope escorte en son âme, la résine de l'arbre, la sève féale de la vigne... Ses paupières fanées par un flegme enduré, s'entrebâillent écorce de pétales à la brèche tangible, que mouille l'oued d'une l'arme lascive... A peine de rosée, la goutte ruisselle, lisse ses pensées d'argile Maintenant malléables, elles modèlent l'âcre conscience humide, que brouillent les failles arides, éparses en sa moelle survivance - |
Divins soupirs vagabonds... Prodige désir solennel, A l'antre de nos précipices, Fouillant ce langoureux vertige - Tumulte délicieux - Esclaves tremblants sous nos caprices De nos mains éplorées Nos cœurs s'enlisent en cette obscurité profonde Rouges nus au bord de la tamise, Sans que l'audace ne puisse les surprendre... Dans l'embrasement de nos traces Nos âmes s'en sont émues - "Jacques à dit" De ma conscience Un merisier, peut être un chêne, peu importe l'écorce, sa métaphore nous résume, dans ce délire je me consume... |