A Jeff Buckley, Oh, mon amour, je vole... Porté par le chant de l’eau claire, me promène le cœur nu, à flore de mystères, là où se fredonne l’ère délicate et stellaire, émanant de sirènes, aux écailles de lumière - Aussi loin je pars…plus près de moi… saluant la rive d’un grand soir, aussi loin j’arrive, que mon âme ai versé en chacun de tes pas - Oh, mon amour, je vole... Brassé par les vents du souffle de la terre, d’un lointain soupir, me baigne des douceurs du fleuve, bercé par les courants, du ventre de la mer… Des fleurs de ce jardin, je sème… Parsème une abîme saison, donnant l’impression de rire encore et encore, d’un si fantaisiste décor !.. Les yeux grands ouverts, je meurs… A voix de soie, je tapisse de velours et cristal, ces petits grains de poussière, que chante le lys à ciel ouvert - __________________________________________________ Petite émeraude de Medellin Cendres de lumière Fragiles reflets de baisers nocturnes Le ciel emporte ses cheveux d’ange dépouillé Ô vent de floraison sauvage… Yeux noirs Insaisissable éclat D’où s’érigent des brisures de saphir, Nos cœurs s’ébranlent en une traînée d’étoiles… Ses petites mains Qui toujours au-delà du phare Veulent toucher l’horizon Cercle d’un voyage Que forment nos corps déjà fossilisés Ancrage de terre et de feu Et quand le ciel pleure Le soleil prend sa douche … Sourires, larmes, Regarde J’avale les coups Je mâche les tirs Je mange la foudre ! Que la voie du sang respire alors en Manriqué Et que ces nuits qui transpirent encore Humectent nos chemins Au chuchotement des racines Humide constellation Sens tu …maintenant… Nous sommes la vague… Caressante, éternelle… |
A l'appel de la nuit, les cris de la louve s'exportent, se confondent... Au dessus, la lune divine en nymphe fortune du monde, s'imposait féconde - Secrète et truculente, dans l'ombre incandescente, la déesse n'était pas encore ronde - Sous la clameur "libre penseur" l'esprit de l'Indienne demeure - __________________________________________________ _
__________________________________________________ Lagune de Corail Ô sommets enfoncés Caressants des flots engloutis Pénétrant les eaux En lames de fond écartées - A l’effluve d’un reflet crépusculaire La surface brûle à ciel ouvert D’où s’enfoncent des démons S’émeuvent des soupirs Se faufilent des pleurs Des plaintes pétrifiées Au beau milieu de sourires ébahis - Des rêves hurlants gémissent sous la brise du typhon Offrant à la lumière L’ombre d’un éclat Prostré sur le flanc de l’horizon Comme un seuil entrebâillé Riant à gorge déployée Au loin et plus encore La danse épouse nos corps épiés Ici bat Des vagues blanches de rage Qui inlassablement Dévorent la plage - ... |