Play psylle...... Alors que j'embrassais le ciel... Dans ses yeux pétillait déjà un goût de précipice Sourire de haute voltige Au seuil de ses applaudissements Ce fut effet-mer Un temps soit peu mêlé Le mensonge à la boutonnière En guise d'orchidée Mais voici pour ne pas vous froisser Mon cœur en bandoulière Sauts de pierres Et courent ricochets Tout au long de désirs Tranchants, tranchés, Décimés En ligne de mire Le soupir rampant Les pieds ballants Juste pour rire Au milieu des champs Tout au fond de l'écho Comment aurait il pu en être autrement Ressemblant à de longues traînées blanches Qui se frôlent Sans jamais vraiment... J'absorbe le fluide L'ivresse du vide S'offre et s'épanche Comme une étreinte aux quatre vents Sur le bout de ma langue Derrière les branches Sans cesse L'horizon se déhanche Sans écarter les doigts Je le regarde filer ... __________________________________________________ A/vide de pouvoir Approche tendre écart Plus près que je t’embrasse Je te volerai la face Je mâcherai tes rêves En mon règne En ma race …Regarde comme je danse bien… File, Barbelé En mon règne En ma race Parce que j’ai décidé - |
Entre le singe et l’enclume les arbres se souviennent qu’une main de sabre s’est abattue sous une pluie diluvienne… Une chape de bitume et les ronces ne cisailleront plus nos pas dansants nous tremperons nos lèvres dans ces flaques croupissantes pour que les eaux stagnantes tentent d’étancher nos soifs. Puis, le long de fossés humides lorsque les fougères s’agiteront d’un signe rescapé à l’ombre d’un regard fuyant elles n’oseront mur - murer ce qui nous a attrapé ce qui nous a si furtivement échappé… Comment dire, comment faire pour revenir en arrière se fendre sous la lune ou éventrer la terre - Nos cœurs ont transpiré jusqu’au fond des clairières jusqu’au fond éprouvés, abscons et salu-taires Ô tendre agonie te sentir respirer et dissiper tes foudres en ces cris étouffés - __________________________________________________ Quelque part... comme une poussière d'étoiles ... en dedans... Toi qui me parle de guerre, comment peux tu être si certain de haine...? Moi je ne suis sûre de rien - comme quelque chose d'incertain... Ce temps dont nous disposons et qui nous accapare... À peine fut il effleuré, D’un bout à l’autre illusoire... Regarder la nature faire sa toilette... Les feuilles, les fleurs, un chat et même un éléphant - Cette fois je crois que la lune est pleine. IL n'est rien d'autre que je puisse penser tant que les astres s'offrent en spectacle ... A défaut de ne pouvoir prétendre, j'ai trouvé une terre précieuse... |